La reine Sirikit est décédée il y a quelques semaines. Un deuil national d’un an a été décrété. Ici ce n’est pas seulement un acte symbolique comme en France, une injonction que personne ne respecte.
En Thaïlande, le deuil national se concrétise entre autres par une cérémonie quotidienne les 2 premières semaines, rassemblant la famille royale et de nombreux dignitaires thaïlandais mais aussi étrangers.
Une cérémonie diffusée en direct à la télévision, avec des mantras déclamés par des moines pendant une heure et beaucoup de recueillement
Dans tous les lieux accueillant du public, comme ici dans le hall de mon centre de sport, un portrait de la reine a été installé, souvent comme ici avec un livre permettant de laisser un mot, et parfois une urne pour les dons. La famille royale thaïlandaise est la royauté la plus riche du monde, et c’est en partie parce que les thaïlandais, quels que soient leurs moyens, réalisent beaucoup de dons en direction de la famille royale, sans doute moins que ce qu’ils laissent dans les temples, mais c’est néanmoins beaucoup.







