Les femmes thaïlandaises sont belles…

…mais pas que…

Patrick Chesneau, chroniqueur dans divers groupes Facebook sur la Thaïlande mais aussi pour le journal en Ligne Gavroche en Thaïlande, écrivait récemment ceci :

THAÏLANDE: UNE SENSUALITÉ À FLEUR DE PEAU

TANT DE CHARMES EXQUIS SE BLOTISSENT EN CES CRÉATURES ORCHIDÉES.
ELLES ME BOULEVERSENT DEPUIS BIENTÔT QUARANTE ANS.
MON COEUR CHAVIRE
MON ÂME S’EMPOURPRE.
MÉLANCOLIE SIAMOISE ET SIDÉRATION ORIENTALE.

QUE LES FEMMES D’ASIE SONT BELLES!!!

JE NE M’EN REMETS TOUJOURS PAS…

Ce cri du cœur a été commenté diversement. Certains ont applaudi, certains ont écrit qu’ils n’étaient pas d’accord, un des internautes allant jusqu’à écrire qu’à peine 20% des femmes thaïlandaises sont belles, certains ont écrit qu’il y avait autant de belles femmes dans tous les pays, et certaines, dont une femme en particulier qui semble assez aigrie, a insisté sur la superficialité de ces femmes, l’impossibilité d’avoir une discussion avec elles, et le fait que l’amour ne se satisfaisait pas du seul physique.

Bref, j’ai une opinion sur le sujet, et je vais vous la donner.

Le physique des Thaïlandaises

J’ai fait une expérience parce que j’avais le même sentiment que Patrick Chesneau, mais je voulais savoir si c’était « objectif »
Avant mon dernier retour en France, je me suis promené en Thaïlande dans divers endroits, et comme je suis très contemplatif, que je voyage en mode lent, et que souvent je m’assoie longuement pour observer les gens, la rue, l’architecture, la vie sociale, j’ai observé, pris des notes et écrit quelques stats. Je me suis promené dans les endroits suivants :

  • Bangkok quartiers « chics » (Sukhumvit)
  • Bangkok Khao San Road
  • Banlieue pauvre de Bangkok (Bang Bua Thong)
  • Hua Hin
  • Chiang Mai et sa région
  • Isan (villes et villages)
  • Pattaya
  • Divers villages
    Tout ceci étalé évidemment sur plusieurs mois.
    J’ai compté (c’est sans doute simpliste) avec la « méthode » suivante :
    Ce matin, je regarde les 50 premières femmes que je croise et je les « évalue » avec toute ma subjectivité évidemment et sans vouloir les affubler de qualificatif méchant même si c’est évidemment anonyme et qu’elles n’en sauront rien.
  • plutôt pas trop belle
  • banale
  • plutôt jolie
  • très jolie
  • coup de foudre

Je me suis « amusé » à ça plusieurs jours, au moins une fois dans chacun des endroits où je passais.
Et quand je suis allé passer 2 mois en France, j’ai fait la même chose. Comme je me suis pas mal baladé pour voir la famille et les amis, je suis aussi passé dans des endroits variés, villes, villages, mer, montagne, en France, Allemagne, Espagne.

Je m’étais limité aux femmes «qui me semblaient» (encore subjectif) avoir entre 20 et 60 ans

Les « statistiques » (encore une fois c’est très empirique) sont sans appel 😀

Et j’en suis désolé pour les femmes européennes

Il y a une ÉNORME différence. Énorme, c’est le cas de le dire. Car les femmes thaïlandaises sont en très grande majorité minces et avec des proportions équilibrées.

Photo de cottonbro studio sur Pexels.com

À ce stade de cet article, il est utile que j’explique ce que j’apprécie, et surtout ce que je déteste, chez une femme. Et tant pis si je me fais traiter de sexiste.

J’apprécie les femmes minces (les hommes aussi d’ailleurs). Étant d’une famille où on a tendance naturellement à être plutôt fort, je fais des efforts pour ne pas prendre (trop) de poids et garder une ligne sans rondeurs excessives surtout au niveau du ventre.

Donc j’apprécie les gens minces, j’apprécie aussi les femmes qui n’ont pas un look que je qualifie de vulgaire (c’est très subjectif) :

  • Pas de tatouages
  • Pas de piercings
  • Couleur de cheveux naturelle
  • Maquillage discret
  • Cheveux longs
  • Ligne mince
  • Pas ou très peu de bijoux

Bien qu’il y ait beaucoup de bijouteries en Thaïlande, qui vendent quasiment exclusivement des bijoux en or, les Thais portent TRÈS PEU de bijoux. La plupart n’ont pas de bagues, pas de boucles d’oreilles, pas de colliers, pas de bracelets. Certaines portent quelques bijoux, mais encore une fois c’est très discret : une petite bague, rarement plus. Lorsqu’elles ont des boucles d’oreilles, c’est presque toujours un petit modèle discret. Idem pour les quelques-unes qui arborent une chaîne en or.

Photo de Mathias Huysmans sur Unsplash

Bref, ce que l’on ne voit quasiment jamais en Thaïlande, c’est une femme avec une bague à chaque doigt, des énormes boucles d’oreilles, 3 ou 4 chaînes ou colliers autour du cou, 10 bracelets à chaque main, toute cette quincaillerie qui produit un bruit insupportable dès qu’elle bouge une main sur une table.

Les Thaïlandaises se maquillent, elles y passent même beaucoup de temps et possèdent tous les produits nécessaires. Mais je ne sais comment elles font, ce maquillage parvient à mettre leurs traits délicats en valeur sans jamais être excessif. Ce qui leur permet, quel que soit leur âge, de toujours paraître plus jeune.

Je n’en ai encore jamais vu (sauf dans certains milieux bien particuliers) avec d’énormes couches de mascara de couleur improbable, bleu très vif, rose, etc.

Idem pour les couleurs de cheveux. Les thaïs ont naturellement les cheveux noirs, la très grande majorité les garde de cette couleur, certaines font des mèches de décoloration, ou une couleur globale, mais elles ont le bon goût de rester dans une couleur assez proche de ce noir de jais : souvent des nuances de roux ou de châtain très foncé. Il est rarissime de croiser une blonde peroxydée, ou une femme avec les cheveux de ce blanc/jaune pisseux tellement prisée des européennes qui ont eu la chance de naître brune, surtout après 50 ans.

Une autre particularité très charmante des femmes thaïlandaises est liée à ces cheveux longs. Comme il fait chaud, elles ont souvent les cheveux attachés, surtout dans la journée quand elles travaillent, moins le soir quand elles sortent. Et pour ce faire, elles utilisent différentes techniques, dont certaines complètement passées de mode en Europe et notamment en France, mais tellement charmantes pourtant :

  • Rubans noirs ou colorés
  • Nattes
  • Tresses
  • Couettes
  • Pinces ou bandeaux fantaisie de toutes sortes
Un requin sur la tête

Le plus souvent, dans la vie quotidienne, les thaïlandaises s’habillent très simplement (jean, teeshirt). Elles n’en font pas des tonnes, beaucoup ne peuvent pas d’ailleurs s’offrir des vêtements de marque, mais tout leur va bien, elles sont toujours élégantes.

Photo de Chun-ja Bustamante sur pexels.com

Les vieilles thaïlandaises ont tendance pour la plupart, comme dans tous les pays, à adopter des coupes plus courtes au fur et à mesure que leurs cheveux perdent de la vigueur, mais là aussi, une très grande majorité accepte la loi de la nature en laissant le gris naturel s’imposer.

Il y a beaucoup de salons de tatouage en Thaïlande, mais paradoxalement, on trouve dans ce pays, en proportion, beaucoup plus de farangs (étrangers non asiatiques) tatoués que de thaïlandais. La grande majorité des thaïlandais sont peu ou pas du tout tatoués. La plupart du temps, ça reste discret. Mais certains thaïlandais ont tout un bras abondamment tatoué, je ne sais pas si cela représente quelque chose de spécial pour eux. Cela reste rare. Et dans tous les cas, les tatouages réussis ou pas sont nettement plus esthétiques sur une peau bronzée, mate ou colorée que sur une peau rose ou très blanche.

Évidemment il y a des exceptions pour tous ces points. J’ai déjà croisé des thaïlandaises avec des piercings (rare), tatouées sur tout le corps (un peu moins rare), avec une abondance de bijoux (rarissime), très enveloppées (oui, on en croise tous les jours), franchement obèses (c’est plutôt rare donc on les remarque alors qu’en Europe, notamment en France, c’est devenu commun).

Je n’ai en tous cas pas encore croisé de thaïlandaise tatouée, piercée, surmaquillée, dégoulinante de bijoux avec les cheveux rouges ou orange.

Bref, la vulgarité épargne pour le moment ce pays et tant mieux.

Pour en revenir au titre de cet article, il est difficile de ne pas s’exclamer toutes les 5 minutes en se promenant dans la rue, quelle que soit la ville, le village, le quartier : « Oh, que cette fille est jolie ! »

C’est un ravissement des yeux permanents, Patrick Chesneau a bien raison.

Oui, mais l’intellect dans tout ça ?

Un autre argument pour dénigrer les femmes thaïlandaises a été évoqué sur cette discussion Facebook, notamment par cette femme qui expliquait que la vie de couple ne pouvait pas être basée uniquement sur le physique, et que se mettre en couple avec une femme thaïlandaise, cela voulait dire ne rien partager sur le plan intellectuel, culturel, ne pas avoir de valeurs communes, etc.

Certes, on ne discutera pas forcément de la dernière représentation du Lac des Cygnes à l’Opéra Garnier (quoi que), mais il y a bien d’autres sujets de discussions culturelles et intellectuelles. D’une part, les mariages mixtes confrontent 2 cultures, et c’est l’occasion pour chacun des 2 de faire découvrir à l’autre sa culture, ses fêtes nationales, ses monuments, sa façon de vivre, etc.

D’autre part, avant de jeter l’opprobre sur les femmes thaïlandaises en les réduisant à leur physique, il faudrait s’interroger non pas sur les couples franco-thaïlandais ou de façon plus large farang-thaï qui capotent, mais plutôt sur ceux qui durent.

Pourquoi ces mariages tiennent le coup ? Sans doute parce que chacun y trouve son compte :

La femme thaïlandaise trouve une sécurité financière mais aussi affective. Il faut savoir qu’il y a beaucoup de femmes seules en Thaïlande après la quarantaine. Tout simplement parce que souvent elles ont fichu le père de leurs enfants à la porte. Parce que les hommes thaïlandais ont tendance à être assez fainéants et à picoler pas mal. C’est elles qui le disent, ce n’est pas un jugement de ma part.

La culture khmer est historiquement matriarcale mais l’inconvénient est que les hommes ont tendance à laisser tout faire aux femmes, en tous cas pour beaucoup à se la couler douce. Il n’est pas rare de voir un homme dormir dans un hamac derrière un étal de street food pendant que sa femme bosse dur parce qu’il y a beaucoup de clients.

Et ça au bout d’un moment les thaïlandaises en ont marre, d’autant plus quand le mari dépense en whisky l’argent qu’elles ont eu du mal à gagner, et/ou les trompent assidûment.

Donc ces femmes seules, quel que soit leur âge, ne veulent tout simplement plus de mari thaïlandais et elles « cherchent » un farang.

Lequel farang rencontre donc une femme courageuse, travailleuse, qui en échange de la sécurité financière, « s’occupera » de lui. Elle va prendre grand soin de la maison, cuisiner, la plupart du temps très bien, évidemment être « disponible » physiquement, même si cette expression peut choquer, et être très peu exigeante.

J’ai le sentiment, d’après ce que j’ai pu observer, lire, écouter et aussi expérimenter, que les thaïlandaises ont plus que d’autres, une capacité à « séparer » le sexe et les sentiments. Et cela simplifie beaucoup sans doute leur vie de couple.

Il est évident qu’il semble peu probable qu’une très jolie jeune femme de 25 ans tombe follement amoureuse d’un farang de 50 ans (l’écart peut être bien plus important 😒), surtout si cette naïade est courtisée par un monstre de plus de 120 kilos pour 1m70, grand amateur de bières et de tatouages hideux. Et des farangs comme ça, il y en a beaucoup en Thaïlande.

Mais en échange de la stabilité financière ET amoureuse qu’elle recherche, elle acceptera cela et lui donnera beaucoup.

Pour revenir aux échanges, un des gros « avantages » des thaïlandaises par rapport à la plupart des occidentales, c’est que ces échanges seront simples si les besoins de l’un et l’autre sont respectés.

Les thaïlandaises peuvent avoir UN gros défaut : elles peuvent être très jalouses. Mais en dehors de ça, et pour dire les choses crûment, par rapport à beaucoup de femmes occidentales, elles ne sont pas … CHIANTES.

Cela est certainement en partie lié à la religion bouddhiste qui est très majoritaire dans le pays. Les thaïlandaises sont plutôt fatalistes, ce qui arrive devait arriver, et on ne peut pas se fâcher pour un verre cassé ou un vêtement décoloré.

Elles ne coupent pas les cheveux en 4 en permanence, ne passent pas leur journée à faire des petites réflexions du genre «pourquoi as-tu fait ça ? » ou « pourquoi n’as-tu pas fait ça ? ».

De façon générale, elles ne passent pas leur journée à parler et n’apprécient pas qu’on parle trop. Souvent, elles ont une expression en anglais pour faire comprendre qu’on parle trop : « big mouth » (grande gueule, en gros)

Bref, les femmes thaïlandaises sont captivantes, belles, de bonne composition. Que demander d’autre ?

Pour finir ce trop long article, je vous propose d’observer un petit groupe qui est l’image parfaite de tout ce qu’on peut apprécier chez les femmes thaïlandaises :

Équipe Volley Thaïlande 2023

L’équipe de Thaïlande de volleyball féminin.

J’ai regardé beaucoup de matchs cette année.

Que constate-t-on ?

  • On a tendance à dire dans tous les pays des joueuses de volley que ce sont de belles femmes.
  • MAIS
  • Il y a plus de jolies femmes dans l’équipe de Thaïlande que dans toutes les autres équipes.
  • Beaucoup de joueuses des meilleurs équipes du monde sont très grandes et très athlétiques mais souvent trop, et elles n’ont pas autant de charme.
  • Les Thaïlandaises, même si elles jouent à un bon niveau mondial (elles ont notamment battu l’équipe de France cette année) ne sont pas des géantes hyper musculeuses. Elles sont fines de traits et de corps et très minces par rapport aux autres.
  • Mais surtout leur attitude sur le terrain est très différente.
  • Par exemple, l’équipe du Brésil, qui s’appuie sur quelques « monstres » physiquement et notamment leur vedette Gabi, a l’attitude caractéristique suivante qu’on retrouve chez quasiment toutes les équipes :
    • Lorsqu’une joueuse réussit un point, elle sourit et crie sa joie en général qu’elle partage avec ses partenaires. Mais lorsqu’elle rate un smash, se fait contrer, une joueuse comme Gabi a les yeux assassins, on a l’impression qu’elle pourrait dans la seconde tuer quelqu’un, ou alors elle fait la même tête que si elle venait d’enterrer sa grand-mère.
  • Par contre
    • Lorsqu’une thaïlandaise réussit un point, elle exulte, crie souvent, rit, et se congratule avec ses partenaires comme si elle venait de marquer le point final du championnat du monde, mais surtout, lorsqu’elle fait une erreur, elle s’excuse par un sourire, et les autres l’encouragent en souriant de plus belle.
  • L’équipe thaïlandaise est certainement la plus fair-play du monde, jamais de tricheries, toujours positive en toutes circonstances, et pourtant les défaites ne sont pas rares.

Oui définitivement comme l’écrit Patrick Chesneau :

QUE LES FEMMES D’ASIE SONT BELLES

et j’ajouterai

QUE LA VIE EST DOUCE EN THAÏLANDE

Pourvu que ça dure…

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