Troisième étape de mon voyage au Vietnam : Hué, une ville située à l’est du pays au-dessus de Hoi An, que je vais rejoindre par le train. Le trajet est assez étonnant, notamment parce qu’il est annoncé trois heures de trajet, et qu’au bout de deux heures seulement un tiers du parcours a été réalisé. Il faut dire que cette première partie est à flanc de montagne, d’un côté le train surplombe la mer, de l’autre côté c’est une montagne très abrupte recouverte de jungle. Le train circule très lentement sur cette première partie. J’imagine que c’est tout simplement parce qu’il est possible que la voix soit coupé notamment cette période de grosse pluie de mousson par des coulées de boue ou des arbres venus de la montagne.
Le temps de trajet de trois heures sera finalement tenu puisqu’une fois revenu dans la plaine le train accélère considérablement et boucle les deux derniers tiers du trajet en une heure.
Arrivé à Hué sous une pluie battante, je marche 1 km pour rejoindre l’hôtel, un de ces mini hôtel comme il y en a plusieurs dans la ville, un bâtiment tout en hauteur avec deux chambres par niveau. Première déception en arrivant :
Alors qu’il y a des chambres libres aux deux premiers étages on me donne la chambre la plus éloignée tout en haut du quatrième étage. Des vietnamiens qui arriveront à l’hôtel après moi dans l’après-midi se verront attribuer les chambres du deuxième.
Deuxième déception mais c’est peut-être lié à l’éloignement de la chambre le wi-fi ne fonctionne pas dans la chambre.
Je redescends en indiquant que ça ne sera pas possible de ne pas avoir de wifi, j’en ai besoin pour travailler. La jeune fille très sympathique de l’accueil transmets à un jeune homme qui est vautré dans un fauteuil en train de jouer à des jeux vidéo sur son portable et qui lève à peine la tête.
Je sors pour manger et dans le premier restaurant je mange extrêmement mal : un poulet complètement faisandé que que je ne touche pas, je mange seulement le riz qui n’est pas terrible. Ça commence plutôt mal dans cette ville.
Heureusement je me promène ensuite dans des endroits très sympathiques au bord de la rivière des parfums et en cherchant un endroit pour manger, je me rends sur une adresse trouvée à distance par Maite qui s’inquiète pour ma santé, et je rencontre Li, qui tient un restaurant dans lequel on mange très bien et qui parle extrêmement bien anglais.
Je lui explique mes déboires avec l’hôtel, elle me propose une chambre dans l’hôtel en face qui est évidemment tenu par quelqu’un de sa famille. Je finis donc par retourner dans mon hôtel annuler ma réservation, leur donner une compensation et j’emménage pour deux jours dans l’hôtel qui se trouve en face de ce qui sera ma cantine préférée. Dans le restaurant de Li, tous les plats sont bons et le petit déjeuner copieux. Même le café est plutôt buvable ce qui est exceptionnel au Vietnam.
Je passe deux jours à Hué, sous une pluie battante à peu près permanente ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la promenade le long de la rivière des parfums qui heureusement porte un joli nom parce que l’eau est vraiment dégoûtante. Je suis très intéressé par les universités de la ville qui sont vraiment des endroits qui donne envie d’étudier : de beaux bâtiments, de grands parc.
Cette première journée je passerai au moins deux heures dans la citadelle qui est un site vraiment gigantesque.
C’est un endroit très étonnant avec des bâtiments qui ont « seulement » deux siècles mais qui semble beaucoup plus anciens.
Le deuxième jour je marcherai jusqu’à la pagode une bonne promenade de 10 km aller retour toujours sous la pluie. Cela me permettra quelques rencontres photographiques intéressantes notamment au bord de la rivière.
Départ de Hué vers Ninh Bình par le train de nuit dans lequel je ne pourrai pas beaucoup dormir, bercée par le bruit infernal du train et le bruit encore plus infernal des ronflements de mon voisin.
Hué, une ville plutôt attachante, mais pas forcément un endroit où j’aurais envie de revenir, d’autant que j’ai été victime d’un acte banal et très bête de la part d’un vietnamien.
Encore une fois (j’en suis désolé) je ne pense pas que l’on puisse assister à ce genre d’actes stupides en Thaïlande : j’étais en train de téléphoner lorsqu’il s’est mis à pleuvoir extrêmement fort ; je me suis donc abrité à l’entrée d’un grand magasin d’électroménager, je me suis assis sur le muret à côté de l’entrée du magasin, un endroit où manifestement je ne gênais pas grand monde. Le garde chargé de la sécurité des scooters (il y en a un devant chaque grand magasin) a commencé à me regarder de travers. Au bout d’un moment trouvant sans doute que j’occupais son espace depuis trop longtemps, il a eu une idée lumineuse s’est dirigé vers le très gros haut-parleurs qui se trouver à côté de moi et qui sert à diffuser la publicité du magasin, et avec un sourire triomphal il a monté le son jusqu’au maximum. Évidemment plus moyen de téléphoner je suis parti un peu plus loin. C’est très intelligent.
