Quelle galère !!
Si une démarche me semblait simple, c’est bien celle-ci. Que nenni, braves gens.
Pourtant, tout avait bien commencé, avec un coup de téléphone à la MGEN pour savoir que faire concernant la couverture santé à l’étranger.
Mais cela s’est très vite compliqué :
Les Explications de la MGEN
– Il faut passer à la SEM (section extra-métroplitaine de la MGEN
– Il faut souscrire une assurance auprès de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger)
Le but de cette double cotisation est de changer complètement de statut en étant considérer comme un expatrié quelquefois de passage en France. L’intérêt est d’être couvert à l’étranger (dans n’importe quel pays) par la CFE dans les mêmes (voire meilleures) conditions de prise en charge que la Sécu en France. La SEM assurera la part mutuelle.
Au final, plus de cotisations sécu en France, le tarif MGEN n’est pas plus élevé qu’avec mon contrat actuel, mais la CFE est à payer en plus (à priori 120 € par mois).
La réalité
Encore une fois, jusque là, cela paraît plutôt simple. Mais ça se complique parce que pour pouvoir faire cette adhésion, il est indispensable que ma retraite soit versée par la DSIPE (Direction Spécialisée des Finances Publiques pour l’Étranger) basée à Nantes. Actuellement, ma retraite est gérée par Limoges.
Après de multiples tentatives, je parviens à contacter Limoges qui refuse tout simplement de transférer ma pension vers la DSIPE !!!
Motif : il est indispensable d’avoir une adresse FIXE à l’étranger !
La galère
Il m’a fallu de nombreux coups de téléphone et de bonnes capacités de calme, de négociation et de compréhension pour faire accepter l’idée que je serai en itinérant, et que je ne pense pas être le seul retraité de la fonction publique dans ce cas.
Un mois plus tard, j’obtiens ce transfert, non sans avoir dû donner le nom d’une ville de résidence. Je garde une adresse postale en France chez mes parents) pour être joint par courrier.
Il faudra néanmoins que je fournisse tous les 6 mois un document signé de ma main attestant que je suis toujours vivant (preuve d’existence).
Ma pension sera versée comme je le souhaite, sur un compte bancaire en France. Je m’occuperai des transferts.
Je peux vous assurer que cette formalité est de nature, par sa difficulté et le temps investi, à décourager tout candidat au départ.
J’ai commencé ces démarches en juin.
Nous sommes le 24 juillet, et tout n’est pas réglé :
– La MGEN n’a pas clôturé mon dossier parce l’attestation de la DSFIPE ne leur suffit pas (plus). Ils veulent la copie de mon premier bulletin de pension versé par la DSFIPE
– La DSFIPE ne peut pas encore me faire parvenir un bulletin de pension puisque n’ayant récupéré mon dossier qu’en juillet, le premier bulletin sera édité pour juillet, c’est-à-dire début août
– La CFE n’a pas traité mon dossier parce qu’ils ont du retard
